Jour 2: Chaumont - La Cluse-Mijoux (près de Pontarlier)
Départ vers 9h. Après quelques kilomètres, je m'arrête dans un garage Renault pour regonfler un peu mes pneus. Je prends ensuite des petites routes pour aller à la réserve de Charmes. Je continue sur des vicinales en forêt. Les courbes bien serrées se succèdent et je commence vraiment à m'amuser. Le beau temps est aussi de la partie, ce qui est plutôt rassurant vu les virages que je dois négocier.
Vers onze heures, je fais une petite pause photo à Port-sur-Saône. La ville a une petite écluse où stationnent quelques bateaux. Je me gare devant la mairie qui est décorée avec des statues bizarres (des gens qui prennent la pause sur des bancs publics).
Après deux petites heures de route, j'arrive à Besançon. A plusieurs endroits, il reste des murailles impressionnantes érigées par Vauban. Celles-ci sont classées au patrimoine mondial de l'Unesco. Je m'arrête au pied de la citadelle pour manger. Après un bon kebab, je remonte sur ma moto pour aller visiter la vieille ville. En remontant, je passe devant l'école maternelle la plus classe de France. Les enfants jouent au milieu de colonnes vieilles de plusieurs siècles. J'emprunte une petite rue sinueuse pour monter jusqu'à l'entrée de la citadelle. Celle-ci surplombe toute la ville et offre un panorama magnifique sur les toits de Besançon. Quand on regarde les touristes essoufflés arriver en haut, et quand on voit les murailles massives que la citadelle présente, on s'imagine sans mal le sentiment d'assurance que devaient avoir les soldats qui y stationnaient.
Je redescends ensuite pour prendre quelques photos de l'horloge astronomique qui se trouve juste en dessous. Avant de quitter Besançon, je passe faire un tour au Carrefour du coin. Les Kleenex ne suffisent plus pour nettoyer la collection d'insectes qui orne désormais ma visière. Je suis donc obliger d'acheter un grattoir pour pouvoir admirer les paysages sans interférences visuelles.
Je reprends alors la route serein en direction de Pontarlier. Après un petit col sympathique pour sortir de Besançon, j'arrive dans la vallée de la Loue. C'est le grand moment de la journée. Sous un soleil très doux (il est déjà 17h), j'enchaîne les courbes serrées qui s'accrochent aux falaises. Apparemment, je ne suis pas le seul à apprécier car je croise plus de motards que d'automobilistes. Je fais une dernière halte à Lods, coincé entre deux pans de montagnes. La route qui mène à Pontarlier est vraiment vertigineuse. Du coups, je roule un peu au ralenti (enfin cela me permet aussi d'apprécier le paysage.
Arrivé à Pontarlier, j'essaye quelques hôtels. Le premier étant complet, je pars tester le Formule Un qui me donne quelques espoirs e, me disant qu'ils étaient quasiment complet mais que certaines personnes n'avaient pas encore confirmé. Du coup, j'ai vingt minutes pour vérifier les autres hôtels de la ville. Bien évidemment, ils étaient également complets, et je revins donc bredouille au Formule Un. Celui-ci m'annonce alors que les personnes ont finalement confirmé et j'apprends au passage que c'est normal car il y a la coupe de France de lutte ce week-end à Pontarlier. Je me retrouve donc à 19h30 sans lieu pour dormir. Je tente donc ma chance vers d'autres horizons. En l'occurrence, l'hôtel le plus proche répertorié sur mon GPS se trouve à quinze kilomètres. La fatigue commençant à se faire sentir, je m'inquiète un peu. En arrivant l'hôtel, je croise deux couples de motards qui m'annonce que l'hôtel est également complet. Je redescends donc dans la vallée. Arrivé en bas, je tombe sur une auberge avenante. En m'approchant, je me rends compte qu'elle n'est pas très remplie. Effectivement, elle ferme tous les vendredis. Un peu désespéré, je finis par tomber sur un hôtel ouvert et non complet.
Au final, moins de mauvaises surprises que la vieille et pas une seule goutte de pluie.